Les prix de l’immobilier baissent selon 3 schémas distincts

Entre mi-2011 et mi-2013, les prix des logements ont diminué quasiment partout en France. Seulement, la manière dont ces diminutions de prix se produisent n’est pas la même d’un secteur géographique à un autre. On peut distinguer trois types de baisse :

Baisse limitée des prix dans les très grandes villes

Dans toutes les grandes agglomérations françaises, les prix ont arrêté d’augmenter. Les volumes de vente se sont quelque peu rétrécis avec environ -15 % de transactions en moins en 2013 par rapport aux nombres de vente en 2010 et en 2011. Par exemple, les prix immobiliers ont diminué de 5 % en deux ans à Paris et à Nice, deux villes où les prix sont très élevés et où la demande est d’habitude forte.

Les villes de taille moyenne ont perdu 25 % des ventes

Dans les zones périphériques des grandes villes et dans les villes de taille moyenne, le marché est déjà beaucoup plus ralenti. On note une diminution globale de l’ordre de 25 % sur les volumes de transaction en 2013 par rapport à 2010 et à 2011. Cela se ressent sur les prix des appartements et des maisons qui ont baissé en deux ans dans une fourchette comprise entre -5 et -10 %. Il devient plus difficile de vendre un bien immobilier dans ces secteurs-là sans accorder des remises de prix par rapport à ceux qui se pratiquaient en 2011. L’attentisme des vendeurs explique en grande partie ce niveau aussi bas des transactions. Ces derniers préfèrent attendre plutôt que d’ajuster leur prix aux conditions actuelles du marché. Cela se ressent notamment au niveau des délais de vente qui ne cessent de s’allonger.

L’immobilier en zone rurale vaut de moins en moins cher

La troisième catégorie de baisse des prix identifiée regroupe toutes les zones rurales et les agglomérations déprimées avec une activité économique au ralenti. Le marché de l’immobilier y est fortement bloqué (-40 % de ventes) et cela malgré des baisses sur les prix de l’ordre de -10 à -20 % en seulement deux ans. Il faut noter que dans ces secteurs, il n’est pas rare que les prix soient en baisse depuis 2008, soit depuis près de 6 ans désormais et donc que la décote par rapport au pic de la bulle immobilière de 2007 soit encore plus importante.

Source : Immobilier-danger.com : l’immobilier ça baisse comment ?